« Qu'est-ce que la poésie » demande le poète à la poétesse ?

« Vous qui aimez la poésie et qui en écrivez, j'ai une question pour vous ... » (Adrian Moldovan[1]) 

A cette question, le sang de la poétesse ne fait qu'un tour pour lui répondre : 

« C'est l'oxygène de
l'être apprenant à respirer. »
(Maria Crocy)

Non seulement cette métaphore satisfait pleinement le coeur, mais par sa structure, elle ouvre à l'intelligence, en suggérant que le critère d'évaluation de la poésie a quelque chose à voir avec une équation.

Notes

[1] Adrian Moldovan, artiste et poète roumain 

Et c'est l'oxygène de cette péréquation poétique entre inaccessible et sensible, que les livres du Verseau nous invitent à respirer.

Lorsque la loi juridique protège les malfaiteurs

L'oxygène est nécessaire lorsque la loi juridique protège les malfaiteurs. De telles lois méprisent la constitution glorieuse des nations qui protègent leurs peuples, et que les bandits voudraient changer comme on change de mode. 

Lorsque la loi religieuse protège les criminels

L'oxygène est nécessaire lorsque la loi religieuse protège les criminels. Or ni le Judaïsme ni le Christianisme ni l'Islam ni même la religion ne sont concernés par les quatre exégèses — célibat, exclusion, dureté, violence.

Lorsque les lois de la mécanique sont un alibi

L'oxygène est nécessaire lorsque les lois de la mécanique galiléenne protègent le commerce, par amalgame entre science « physique », dédiée à la recherche des lois, et dispositions « physiques » du systèmes du monde.